Les petites interviews et quelques articles de presse pertinents ci après ;-)
Ladies and gentlemen... la tournée 2007 de Thierry Amiel:
* on y est allés :-))
Les dates de Aix Les bains, Ludres, Ramonville, Talence, Joue les Tours, Saint Herblain, Murs-Erigne et Plougastel-Daoulas ont été annulées :-(
De plus, Thierry a fait une représentation au Casino 2000 à Modorf-les-bains (Luxembourg) le 8 juin et un concert à Marignane (13) le 7 juillet 2007.
Le single est disponible en téléchargement (virginmega, fnacmusic et itunes) depuis le 19 novembre 2007. |
Le single n'est disponible qu'en téléchargement (virginmega, fnacmusic et itunes) depuis le 18 juin 2007. Aucune sortie en CD n'a été prévue. |
Le 4 mai 2007, le site de RCA nous propose le clip en avant-première. Bon visionnage ;-) Attention, la diffusion est en streaming, donc il faut obligatoirement avoir le haut débit (512 k mini) pour pouvoir profiter de la vidéo ;-) Eh oui, il ne pense pas aux internautes qui surfent en bas débit :-( |
Le mercredi 24 avril 2007, Thierry a enregistré le "palmarès de la chanson" présenté par Nagui. Cette émission a été diffusée le 28 avril sur France 2. Le Palmarès de la chanson, c’est un classement de chansons réalisé grâce à un sondage LH2 par téléphone auprès d’un échantillon de 1053 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus (méthode des quotas). Avant l’émission, une liste de chansons a été confiée à cet institut de sondage et ainsi les sondés auront choisi leur chanson préférée parmi une liste de 10 chansons, dans 4 catégories : "Palmarès de toujours" ; "Palmarès d’aujourd’hui" ; "Palmarès de demain" ; "Palmarès d’une star" (source: www.imedias.biz). |
Thierry était en compétition avec "Coeur Sacré" dans la catégorie "Palmarès de demain" parmi 9 autres chanteurs:
And winners are:
C'est dans cette émission que Thierry a reçu le disque d'or pour son album éponyme :-)
Le prochain single de Thierry Amiel ne sera pas "Réveille-toi" mais "De là-haut". L'arrivée de ce titre en radios n'aura pas été correctement accueilli (trop pop ? trop rock ?). |
Un grand merci à Flore et Cathy-cat pour les scans ;-)
Le 22 janvier 2007, le 1er single écrit par Daniel Darc est dans les bacs !! En plus du single, vous y retrouverez le remix des DJ's Yann et Malcom B, Le clip, et une vidéo en live ("l'essentiel"). |
Thierry était invité à l'émission le TNT Show sur Direct 8 le 22 janvier 2007 Il a donc interprété en live et en direct "coeur sacré" et "l'essentiel" accompagné de 2 musiciens (clavier et guitare) |
Ben, jugé par vous même ;-)
Coeur sacré |
L'essentiel |
Pour les paroles du titre "coeur sacré", Thierry et le réalisateur de l'album ont fait appel à Daniel Darc (né Daniel Rozoum), ex chanteur du groupe rock français, tendance new wave Taxi-Girl (de 1978 à 1986). Extrait de l'interview NRJ (octobre 2006) Est-ce que tu peux nous parler de "cœur sacré", ton single ? |
Quand on parle de Taxi Girl, on pense surtout à ce titre "Cherchez le garçon". Pour votre souvenir, ou pour les jeunes qui n'ont pas de souvenir de ce titre (si peut-être grâce à la Star Ac 2 et à Quentin Mosimann), voici un extrait original de ce titre phare:
2 sites a visiter:
Les photos officielles de Stéphane Gallois.
En ce lundi 21 mai se tenait le premier des deux concerts parisiens de Thierry Amiel qui se déroulait dans la salle mythique de l’Olympia devant un public large (des jeunes mais aussi des personnes plus âgées). Ce qui est un bon signe pour la suite de sa carrière... La suite.
Un bel article dans le fond, mais quelques erreurs concernant notamment le remplissage de la salle (elle était pratiquement remplie). L'article original ici et bonne lecture ;-)
Merci à:
Velosuarez pour l'info et le scan de l'article |
Le moins que l'on puisse dire c'est que le label de Thierry Amiel a eu vite fait de changer d'avis. "Réveille-toi" avait d'abord été choisi pour succéder au single "Coeur sacré", ce sera finalement "De là-haut".
Retournement de situation au sujet de l'exploitation de l'album de Thierry Amiel... devant le piètre accueil radiophonique de "Réveille-toi", adressé aux médias il y a un mois, c'est finalement sur "De là-haut" que le label s'est retranché (c'est l'un des titres les plus efficaces de son album...). Ainsi, ce single vient de prendre le relais de "Coeur sacré", pour tirer un opus qui peine à refaire surface au Top, malgré le succès du premier extrait, longtemps accroché à la 6ème place du classement des meilleures ventes de singles en France, ce qui était pourtant très prometteur et satisfaisant.
"Réveille-toi" était dans la veine de cet album éponyme du finaliste de "Nouvelle Star" saison 1, c'est à dire, très rock, très "Muse". Le public de Thierry Amiel, plutôt habitué à l'entendre chanter de belles mélodies populaires a été plus ou moins dérouté par le virage artistique de l'artiste.
Gageons que ce dernier se rattrappera sur scène, un endroit sur lequel il excelle, et qui sublime son talent d'interprète (n'oublions pas qu'en 2003, c'est grâce à ce dernier et à ses interprètations magistrales de "Quand on n'a que l'amour" ou de "Je suis malade" que le public l'a soutenu). (...)
Sur la scène du théâtre de Champagne, le chanteur était l'invité de l'émission Carrefour de stars de Champagne FM. Lire l'article complet de Aurore CHABAUD.
Merci à:
Cathy-cat pour l'info et le scan de l'article |
Après un démarrage plutôt timide, le single de Thierry Amiel, "coeur sacré", est entré directement à la 6ème place du top et n'en décroche plus depuis 1 mois ! Quand on pense coeur, on pense amour, nous avons donc demandé à Thierry son avis sur la question. Le chanteur, d'habitude si pudique, lève enfin un coin du voile... (lire article complet ici)
Le finaliste de la première étition de la "Nouvelle Star" n'a pas dit son dernier mot, loin de là. après Paradoxes, son premier opus sacré double disque d'or, il offre à nos oreilles un deuxième album éponyme, plus abouti encore. (lire article complet ici)
Merci à:
Thisbé pour l'info et le scan de l'article |
A l'occasion de la sortie cette semaine de son deuxième album, nous avons rencontré Thierry Amiel. L'ancien finaliste d'"A La Recherche de la Nouvelle Star" parle de l'OM, revient sur la dernière Coupe du monde qu'il a suivie avec passion. Pour ce Marseillais d'adoption, le sport, c'est avant tout une question de spiritualité et de bien-être.
A l'école, tu aimais quelles disciplines ?
Je dois avouer que je n'ai jamais été un super sportif mais j'aimais bien la gymnastique, le basket et son aspect collectif, l'athlétisme et l'endurance en particulier. J'ai beaucoup couru avec mon père, qui est un féru de sport. Maintenant, il n'est jamais trop tard pour s'y remettre, comme m'a dit un de mes amis qui est prof de karaté.
Tu as pratiqué ce sport lorsque tu étais plus jeune ?
Oui, j'en ai fait juste pendant un an. J'avais huit ans, c'était un peu ridicule. Ce que j'aime dans les arts martiaux, c'est la spiritualité, le contrôle de soi-même, la maîtrise de ses propres émotions. Je me suis sans doute sous-estimé par rapport à certains de mes copains qui avaient démarré plus tôt. On sait par exemple que pour être un grand pianiste, il faut commencer à cinq ans. Pour moi, c'était donc déjà trop tard. Et puis après, je me suis consacré entièrement à la musique puisque je prenais des cours de chant tous les week-ends.
Tu es né à Marseille. L'OM, c'est ton équipe préférée, non ?
Evidemment. Aller au Stade Vélodrome, c'est un spectacle, ce n'est pas seulement un match de foot. Il se passe toujours quelque chose dans le public. En tant que Marseillais, on ne peut pas se dire "je n'aime pas l'OM". C'est ancré en chacun de nous. Il y a une fierté pour cette équipe qui a connu son heure de gloire par le passé. Bon, c'est vrai en ce moment, ça rame un peu.
Tu as suivi de très près la dernière Coupe du monde ?
A fond, oui. Je me suis retrouvé dans des cafés avec des amis et j'ai même été sur les Champs-Elysées. J'ai ressenti quelque chose de plus fort qu'en 1998. Moi qui suis d'ordinaire discret, je me suis surpris à hurler pendant les matches. Juste après l'enregistrement de l'album, je suis parti en vacances à Taormina en Sicile. La finale France-Italie, je l'ai suivie cloîtré dans ma chambre d'hôtel. Je n'ai pas fait le malin le jour J. Je me suis fait titiller par les réceptionnistes mais le lendemain du match, ils n'ont rien osé me dire !
Le "coup de boule" de Zidane a été commenté en long et en large. Tu condamnes le geste ou tu pardonnes ?
Tout le monde s'est acharné sur lui, mais pour moi, il est clairement pardonné. C'est la personnalité préférée des Français. On sait bien que tous ses faits et gestes sont étudiés mais ce joueur fait preuve de tellement de gentillesse et d'humanité qu'il a vraiment dû se passer des choses pas très claires pour qu'il en arrive à cette extrêmité. N'importe qui aurait eu la même réaction. La pression de l'évènement a dû jouer aussi. Ce n'est en tous les cas sûrement pas la vision que je garderai de ce joueur.
Est-ce qu'il y a un sportif que tu admires en particulier ?
Rafael Nadal, je le trouve vraiment énorme. J'aime également beaucoup Mary Pierce. Cette femme est attirante. Elle a vraiment un truc.
Le tennis, c'est le sport que tu apprécies le plus ?
Avec le foot et quelque fois le rugby. J'aimerais bien en faire mais je n'ai pas un assez bon niveau. Je suis allé à Roland-Garros il y a deux ans. C'était cool. Mais je n'aime pas trop m'y montrer. Comme je suis quelqu'un de réservé, je préfère rester chez moi voir les matches. Lorsque je tombe sur une rencontre à la télé, je peux rester scotché des heures devant mon écran.
Qu'est-ce qui te plaît dans le sport en général ?
Le fait de se ressourcer, de se dépenser et de dépasser ses propres limites. Je vois surtout le sport principalement comme une quête d'équilibre.
Et ce que tu détestes ?
Le comportement de certains supporters et les dérives racistes dans les stades de foot. A la base, le sport cultive des valeurs positives. Je ne vois donc pas le rapport.
A l'instar des athlètes au moment d'aborder une compétition, est-ce que tu as le trac lorsque tu entres sur scène ?
C'est vraiment un état très dur à gérer. L'expérience fait que l'on sait un petit peu ce qui va arriver. Mais je ne peux toutefois pas m'empêcher d'être super mal. On a envie de partir. Au concert du New Morning pour présenter mes nouvelles chansons, je suis entré sur scène avec le trac mais il a disparu après la première chanson. Il génère un sentiment à la fois excitant, jouissif et ambigu. Cela permet également de puiser l'énergie nécessaire.
Comment fais-tu pour le contrôler ?
Pour ma première tournée, c'était un peu une découverte. Je ne m'étais pas spécialement préparé et j'ai tenu le coup. Le yoga m'aide maintenant beaucoup pour évacuer la nervosité. La vie d'artiste est quand même très stressante. Sur scène, on se dépense énormément. C'est épuisant.
Faire des castings en concurrence avec d'autres candidats comme au début de ta carrière, cela ressemble à la compétition ?
Oui, c'est similaire puisqu'en l'espace de trois minutes, il faut tout donner. Comme un sportif qui ménage son corps, il ne faut pas perdre son instrument, en l'occurrence la voix. L'échauffement est donc indispensable.
Le sport pourrait-il t'inspirer un jour une chanson ?
Pourquoi pas ? Il y a en effet peut-être quelque chose à faire. Vincent Delerm a bien écrit des textes sur le tennis, la natation et le ski.
En guise de conclusion, quels sont tes projets ?
On va faire quelques dates avant l'Olympia, puis je serai ensuite en tournée au printemps prochain en France, en Suisse et en Belgique.
Le moins que l’on puisse dire est que ce jeune chanteur français est pugnace. Il en veut depuis le début. Heureusement pour lui, il n’a pas participé à la Star Ac’. D’ailleurs avec une voix comme la sienne, comment aurait-il pu en être autrement ?
Thierry Amiel chante. Et juste. Sa voix s’étend sur plusieurs octaves et comme il la maîtrise parfaitement bien, il peut en jouer comme d’un instrument docile.
Après avoir étudié le piano et le violon, Thierry a participé à de nombreux concours jusqu’à décrocher le premier prix du concours national de la chanson française, le trophée Gainsbourg. Quasiment à la même époque, il est sélectionné pour participer à l’émission de télé crochet de M6 " A la recherche de la nouvelle star ". Les professionnels ne s’y trompent pas, il est signé par Christophe Lamégnaire, directeur de BMG.
Aujourd’hui, après 3 ans de silence, l’artiste revient sur le devant de la scène. Son album éponyme risque de faire sérieusement vaciller la scène française. De plaisir. Les premières notes de " Réveille-toi " nous éveillent les sens. La voix est tout d’abord grave pour s’envoler puissamment " Entre ici là Tu oublieras Tes soucis, vois La vraie vie a Le cœur qui bat Sacrifie-toi Signe ici Et abandonne tout de ta vie ". D’emblée nous sommes catapultés dans un univers tout en clair-obscur, les sons électroniques se mélangent au piano et sa voix nous raconte son besoin d’émancipation. " Réveille-toi ", la bien nommée.
Eveillés, les sens aux aguets, nous sommes ouverts pour l’écoute de " Un jour parfait " écrite par Axelle Renoir. " Ce soir Je rêve de toi. Je sais qu’on ment Je sais qu’on sait. Est-ce que tu pleures ? Est-ce que tu ris L’inévitable me sourit Comment ne pas te dire. C’est un jour parfait " C’est beau. C’est parfait. Et voilà que déboule " Cœur sacré " de Daniel Darc. Le son rappelle celui des années 80. Et Thierry nous chante les désillusions de Daniel " Pas un mot, pas un cri J’aimerais tellement, j’aimerais tellement rien ne vient pourtant C’est écrit Sur ta peau Comme un cœur Sacré tatoué, l’amour peut-il durer toujours Crois-tu vraiment à l’amour ? "
A peine remis émotionnellement, Thierry nous porte une nouvelle estocade avec cette magnifique ballade de Françoise Delpeyroux " De là-haut ". Le temps est à la rupture " De ce temps-là, je n’entends plus ma voix De ce temps-là, je ne guide plus mes pas De ce temps-là, je sais que je vais mais ne marche pas Sans aucun repos, j’avance puisqu’il le faut De là-haut peux-tu si les mots sont plus beaux ? Peux-tu me dire si l’air est aussi chaud ? Est-ce que tu le sens, est-ce que tu m’entends ? " Frissonnant !
Capable de frôler les profondeurs comme de toucher les nuages (" L’amour au ciel " de Laurent Loscarret), (" Qu’on en finisse " co-écrite avec Axelle Renoir "), Thierry Amiel se révèle double : mi-ange, mi-démon, tout comme l’illustre David Bowie à qui certains l’ont déjà comparé.
THIERRY AMIEL vient d'une autre époque. Celle où la "Nouvelle Star" n'était pas ce qu'elle était, où Marianne James ne jouait pas les divas et Manu Katché les rabat-joie, où Christophe Willem n'était pas une tortue et Amel Bent n'avait pas encore "le poing levé". Le jeune homme de 24 ans reste en effet la première vraie révélation du programme de M6 en 2003, où il avait échoué en finale face à Jonathan Cerrada. Dans son deuxième album sorti la semaine dernière, l'artiste défend une pop épique, un rock lyrique chanté en français, puisant son intensité chez Muse et Coldplay.
Un vrai parti pris qui manquait à son premier enregistrement, bouclé en quelques semaines. "J'avais échoué en finale de l'émission, se souvient-il, et je voulais enchaîner tout de suite. Pour être sûr qu'on n'allait pas me laisser tomber." On ne lâche pas comme ça un jeune homme sorti de nulle part, qui, un jour de casting à Marseille, sidère avec une version habitée de "Je suis malade" de Serge Lama. "Ce titre m'a toujours porté bonheur. A chaque fois que je l'ai interprété, ça touchait vraiment les gens".
"Pourtant, Thierry Amiel n'est pas du genre à sortir l'artillerie lourde des références. Ni Lama ni les habituels Brel-Brassens, ni personne d'autre. " Je n'ai jamais écouté la radio. J'ai plutôt été en introspection sur la voix utilisée comme un instrument, d'une manière assez technique, notamment dans mes cours de chant lyrique, où j'apprenais du Verdi, du Wagner. "C'est ainsi qu'il a abordé son premier album". Je ne renie rien, se défend-t-il. Mais après ma première tournée, je n'étais pas complètement satisfait. Je n'avais pas l'impression d'avoir pleinement installé un univers. C'était comme si j'avais chanté des reprises".
Du coup, il s'est enfermé en studio, a pris le temps de réfléchir et de participer à l'écriture de ses nouvelles chansons. Le résultat valait la peine. Car malgré son jeune âge, Thierry Amiel rappelle parfois le meilleur des années 1980, soutenu par le look qui va avec : mèche sur les yeux, cravate et veste de costume."
"On m'a beaucoup dit que ça ressemblait parfois à Cure ou Depeche Mode. Mais je ne connais pas vraiment leurs disques. Pourtant il n'y a pas de création amnésique. J'ai dû inconsciemment les entendre dans la chambre de mes grands frères." Un sentiment accentué par " Coeur sacré ", son excellent single écrit par Daniel Darc, chanteur de feu Taxi Girl, qui sonne très... Taxi Girl. Une caution artistique non négligeable pour un chanteur issu d'un télé-crochet. Cependant, l'album de Thierry Amiel ne s'arrête pas à cette rencontre opportune. C'est même l'une des belles surprises de cette fin d'année.
Finaliste de la première saison " d'A la recherche de la nouvelle star ", Thierry Amiel revient avec un deuxième album plus abouti, qui correspond vraiment à ses désirs artistiques.
Si on associe encore le nom de ce jeune marseillais à la première saison " d'A la recherche de la nouvelle star " cette " étiquette " ne devrait plus trop longtemps lui coller à la eau au vu de son deuxième album qui semble lui appartenir totalement. Un album qui lui ressemble, qui colle à ses envies et à l'idée qu'il se faisait d'un disque abouti musicalement. Avec le recul, il reconnaît que son premier CD " Paradoxes ", enregistré juste après la finale, manquait de personnalité.
On sent dans votre deuxième album plus de
maturité musicale, comment s'est passée
l'élaboration de celui-ci ?
J'y ai travaillé pendant plus d'un an. Je souhaitais que ce
deuxième disque corresponde davantage à mes envies et
à mes désirs musicaux. Je me suis totalement investi dans
sa conception. Je voulais y mettre, entre autres, du lyrique et de la
pop. Pour moi, il y a une vraie cohérence dans ces deux styles.
Regrettez-vous pour autant votre premier album " Paradoxes " ?
Non pas du tout, je ne renie rien. Il me correspondait à ce
moment-là. Il s'est fait très vite, dans les deux mois
qui ont suivi la finale. Je n'avais pas gagné. Je voulais
continuer dans la lancée et certainement aussi qu'on ne m'oublie
pas.
Il émane de vos chansons une certaine fragilité, de la mélancolie. Est-ce que ces textes vous ressemblent ?
C'est difficile à dire, mais il est vrai que je suis plus
à l'aise pour exprimer le côté sombre des
sentiments, même s'il en ressort au final quelque chose de
positif. Ce n'est pas simple de se mettre à nu dans une chanson.
Vous avez écrit certains textes de l'album, est-ce un exercice qui vous a toujours tenté ?
J'aime beaucoup écrire. Ca me plaît, mais pour le faire
j'attends les moments opportuns, le soir après un concert par
exemple. Je n'arrive pas à me mettre derrière un bureau
en me disant, " là, je vais écrire ". L'écriture
demande une certaine spontanéité. Je dirais que pour le
moment je m'exerce à ce métier. Mais je reconnais que
c'est plus simple de s'imprégner d'une chanson quand elle est
faite de ses propres mots.
Quels souvenirs gardez-vous de votre participation à
la première émission " A la recherche de la nouvelle star
" ?
C'était excitant de participer à une première.
J'en garde d'excellents souvenirs. Elle reste à mes yeux un
programme de qualité. J'ai pu y chanter tout ce que je voulais,
elle m'a fait connaître, m'a ouvert de nombreuses portes et fait
rencontrer des gens très intéressants.
Chanter, était-ce votre rêve de toujours ?
Oui, je passais mon temps à chanter, même quand
j'étais tout petit. A Marseille j'ai intégré
très rapidement une chorale, puis le chœur de
l'Opéra. Mes parents m'ont toujours soutenu et accompagné
dans ma passion. Ils ne voulaient surtout pas imposer à leurs
enfants un métier. Quant à la scène, ça
m'est indispensable, c'est comme une drogue. Au début ça
fait peur et puis on en redemande.
Charts in France (Thierry Cadet,
rédacteur) : Salut Thierry, merci de nous recevoir. Ton deuxième album sera
dans les bacs lundi, nous allons titre par titre en faire les commentaires.
C’est "Réveille toi" qui ouvre l’opus, pour quelles
raisons ?
Thierry Amiel :
C’est une chanson énergique et je voulais ouvrir ce disque de cette manière. Un
titre qui parle des sectes, ou en tous cas des gens influants, mainpulateurs et
autres, qui peuvent te retourner le cerveau et te faire perdre pied. Je
m’adresse à une personne qui pourrait prendre le mauvais chemin, suivie par une
espèce de gourou ; et on peut en rencontrer dans tous les domaines,
l’amour, le travail... J’aime le lyrisme de cette chanson, et son piano
particulièrement mis en avant comme il peut l’être dans certains morceaux de
Muse. D’une manière générale, je me suis attaché à ce que cet album synthétise
parfaitement trois styles : la chanson traditionnelle, le lyrisme et le
rock. Cette symbiose m’importait particulièrement parce que ce sont mes
influences. J’espère que j’y suis parvenu.
CIF : Tu ne penses pas que ton public, qui
t’a plébiscité pour tes qualités d’interprète, notamment sur des titres tels que
"Je suis malade" ou "Quand on n’a que l’amour" soit quelque peu
dérouté ?
TA : Non parce que
je me suis attaché au fait que l’émotion ressorte en premier lieu, malgré les
arrangements. Nous avions d’ailleurs déjà amorcé ce virage sur les dernières
dates de ma tournée en réarrangeant certains titres du premier album. C’est
juste un habillage.
CIF : On continue avec "Un jour parfait",
tu sais que c’est aussi le titre d’une chanson de
Calogero ?
TA : On me l’a dit
oui ! (sourire) Même si le tempo de cette chanson est plus lent, j’ai
essayé d’y mettre beaucoup d’énergie dans l’interprétation.
CIF : On arrive à présent sur le troisième
titre, le premier extrait : "Coeur sacré". Pourquoi ce choix de
single ?
TA : Ca nous a paru
évident dés la première écoute. Et puis quel privilège pour moi ! Le single
est signé Daniel Darc quand même ! (ndlr : ex-membre du groupe 80’s
Taxi Girl ayant connu le succès avec "Chercher le garçon" et plus récemment en
solo avec son album encensé par la presse). Je n’aurai jamais osé l’appeler,
mais en studio, le réalisateur de mon album le connaissait. Il lui a fait
écouter la musique de "Coeur sacré" et instantanément Daniel a écrit un texte
dessus. Je ne pouvais pas rêver mieux.
CIF : "De temps en
temps" ?
TA : Le thème de
cette chanson est que je continue à vivre même si je ne suis pas satisfait de ce
qui se passe dans le monde. Alors bien sûr c’est universel, mais c’est ce que je
voulais. Chacun pourra s’en faire sa propre histoire, comme après une rupture
amoureuse par exemple. J’y suis allé à fond et je ne me suis pas bridé, malgré
l’up-tempo, afin d’en dégager une vraie énergie.
CIF : "De là-haut", qui pour moi est ma
préférée et ferait, grâce à la
puissance émotionnelle du texte et de la mélodie, un
excellent deuxième single ?
TA : Pourquoi pas. Cette chanson s’adresse à tous les
gens qui ont perdu quelqu’un de proche. J’ai voulu qu’elle soit très lyrique
afin d’en faire ressortir un maximum d’émotion.
CIF : "L’amour en face" est une chanson
dont la musique est signée Benoît Poher du groupe Kyo ?
TA : Oui. Nous sommes dans la même maison de disques,
c’est plus facile pour les contacts... et puis nous avions travaillé avec des
gens en commun (sourire). C’est un très bon mélodiste.
CIF : Ensuite vient "C’est
écrit"...
TA :
J’ai l’impression que tout est écrit. La vie
m’a plutôt gâtée, j’ai
l’impression que je suis né sous une bonne étoile.
Même si je dois aussi tout ça au travail et à la
chance.
CIF : Si on suit ton raisonnement, as-tu
pensé que ça puisse être déjà écrit que cet album ne rencontre pas son
public ?
TA : Il ne faut pas
dire ça ! (rires) Mais si c’est écrit...
CIF : Tu as signé le texte de "Qu’on en
finisse" avec la chanteuse Axelle Renoir...
TA : Oui parce que j’avais beaucoup d’idées, mais je ne
savais pas bien comment les structurer ; Axelle m’y a aidé. "Qu’on en
finisse" est la premiere chanson qu’on a gardée, et décidé d’enregistrer. Une
chanson qui privilégie le son ; je voulais que ma voix s’y mêle simplement.
Elle parle des expèriences qui se terminent et devant lesquelles il faut savoir
tourner la page afin de passer à autre chose. Toujours se renouveler en
somme.
CIF : Qu’as-tu voulu mettre en avant dans
"L’essentiel", quel est le tien ?
TA : La sérénité. Etre bien dans sa tête. La vie n’est
clairement pas toujours facile pour tout le monde... Peu importe comment, mais
je pense que chacun devrait trouver son essentiel, le monde tournerait peut être
mieux...
CIF : Là encore les mêmes noms, notamment
Arnaud Van Petegem à la musique, qui en signe aussi huit autres. Avec Axelle
Renoir, ils reviennent souvent dans les crédits de tes chansons, considères-tu
que cet album est un peu aussi le leur ?
TA :
C’est vrai qu’on a travaillé la plupart du temps
tous les trois. Ils sont d’ailleurs des amis proches. Axelle
travaillait déjà avec Arnaud. Par contre, cet album est
bien sûr le mien, c’est moi qui vais le défendre en
promo, sur scène etc. Même s’il n’aurait
jamais ressemblé à ce qu’il est aujourd’hui
sans eux.
CIF : On poursuit la découverte de ton
disque avec "Soleil blanc", une chanson pas très gaie...
TA : (rires) Oui, une amie me l’a dit aussi... mais tu
sais, je n’arrive pas à parler du beau temps. J’ai besoin d’être empreint de
mélancolie, j’aime me faire mal je crois, afin d’en faire ressortir des choses
intimes, émotionnelles...
CIF : Un peu masochiste Thierry
Amiel ?
TA : Peut être oui...
(sourire)
CIF : L’avant dernière chanson de l’album
c’est "Prendre mon âme"...
TA :
Elle parle des expèriences de l’amour avec un petit filet de voix dans les
couplets et puis une voix progressive sur les refrains ; ca m’intéressais
de la travailler de cette façon.
CIF : Pour finir ton album, une chanson
qui porte le nom de la Suède, pour quelles raisons ?
TA : A ton avis ? Allez, à moi de poser les
questions ! (rires)
CIF : Je ne sais
pas...
TA : J’ai des origines
suédoises (sourire). Je parle à la fois des fleurs de ce pays qui naissent en
novembre, et du prénom de ma grand-mère, Iris. Je viens du Sud (ndlr :
Thierry est né à Marseille), mais j’ai aussi du Nord en moi. Je suis blond aux
yeux bleus. J’avais besoin de parler de ce paradoxe, qui fait finalement ma
force je crois.
CIF : Pour finir, tu seras sur la scène de
l’Olympia en mai 2007, peut-on avoir un scoop pour Charts In France, comment
s’articulera ton tour de chant ? Quelle sera la part du premier album, la
part du second ?
TA : Je pense
chanter l’intégralité du deuxième album, mais aussi quelques titres du premier.
Je ne peux pas faire l’impasse sur mes premiers singles "Les mots bleus" et "Je
regarde là-haut", et puis je voudrais continuer à chanter "Entends-tu les
hommes ?" et "2000 ans sur la Terre" parce que je crois que ce sont des
chansons qui s’intègreront bien à la direction artistique que je veux
donner.
CIF : Laquelle ?
TA : La symbiose entre la chanson, le rock avec des
envolées lyriques, ce dont je te parlais en début d’interview.
CIF : Merci Thierry en tous cas, et à très
bientot. Bonne chance pour cet album.
TA : Merci à toi.
On dirait volontiers du concert de ce soir qu'il est son véritable baptême musical .
Pourtant à 24 ans , Thierry Amiel,finaliste de A la recherche de la nouvelle star, saison 1, publie un 2eme album éponyme (à paraitre le 20 novembre chez SONY BMG), 3 ans après Paradoxes, son 1er essai enregistré en un mois à peine. "Je me suis rendu compte que je n'avais pas vraiment réalisé ce que j'avais vécu,confesse ce jeune marseillais timide et réfléchi. En tournée,je me rappelle meme avoir eu l'impression de chanter les chansons de quelqu'un d'autre. Je n'étais pas pleinement satisfait.Je me suis alors dit qu'il fallait que cela change". De fait,ce 2e album colle beaucoup plus à ses désirs artistiques.Epaulé par Daniel Darc (ex taxi girl et auteur du single coeur sacré)et Axelle Renoir (ndlr : a participé notamment à la BO du film 36 quai des orfèvres), Thierry Amiel peut enfin dévoiler au grand public un univers musical qu'il a lui meme conçu." J'y ai mis un peu de chant lyrique, je voulais aussi partir dans les choses un peu sombres, pas forcément consensuelles mais qui puissent tout de meme plaire au plus grand nombre,explique-t-il. Je suis arrivé avec mes références,Brel pour les textes, Ferré pour l'émotion et une touche de pop. Chaque titre a été fait comme une peinture". A l'écouter parler de son 'nouveau bébé', Thierry Amiel en ferait presque oublier qu'il lui a fallu passer par le télé crochet de M6 pour s'imposer. "Au début, j'étais presque géné d'avoir la chance de faire ce métier. Et puis,c'est passé.Aujourd'hui, je suis en plein cheminement". De temps à autre, il suit le parcours télévisé de ses successeurs: "Ce sont un peu mes petits frères".
En 2003, le télé-crochet A la recherche de la Nouvelle Star, avait révélé au grand public Thierry Amiel. Un jeune chanteur à la voix d'or et à la gueule d'ange qui avait fait frissonner toute la France avec la reprise du tube de Christophe Les Mots Bleus. Sortait dans la foulée, Paradoxe, le premier opus très prometteur de Thierry Amiel pour lequel des Grands de la chanson avaient collaboré... Lionel Florence ou encore Calogero (excusez du peu).
Trois ans plus tard, Thierry est de retour avec un deuxième opus enregistré entre Paris et Londres, attendu dans les bacs en Novembre. En attendant, cet album aux forts accents pop rock qui dévoilera un peu plus la personnalité de ce chanteur charismatique, les fans pourront savourer le premier extrait de l'album intitulé "Cœur sacré" qui sera sur toutes les ondes dès le 21 août prochain. On pourra également retrouver dès la fin août, le clip de Cœur sacré en avant-première, sur le site de Thierry Amiel : www.thierryamiel.com
L'interview de Thierry par Sandrine Albanesi, le 17/07/2006 pour MusicActu.com "Trois ans après la sortie de son premier album, Thierry Amiel est de retour avec le titre "Coeur sacré", disponible dans un premier temps en téléchargement. Il revient sur les raisons de ce choix et nous parle de son second opus prévu pour novembre." L'interview, c'est ici Bonne lecture et... VIVE THIERRY !! |